Costumes et masques: Le pays où l’on ne meurt jamais

Costumes et masques pour un spectacle de danse jeune public: Le pays où l’on ne meurt jamais. Forme chorégraphique contemporaine pour deux danseuses et un comédien.

La création de ce spectacle fut l’occasion d’expérimenter plastiquement des matériaux peu utilisés pour la confection et de mettre le costume comme point de départ de la chorégraphie. En effet la création s’est faite en différentes étapes:  improvisations avec des matériaux bruts (jute, papier, bois, bouts de bateau… ) puis réalisation des costumes, adaptation aux mouvements des danseuses et aux nécessités de la mise en scène. Les différentes « présences » interprétées par les danseuses, apparaissent sous formes de tableaux ou séquences. Chaque séquence est crée par la chorégraphie induite par un type de costume (lignes du bois, volume et bruit du papier, poids des cordes). Les costumes effacent parfois complètement la silhouette des danseuses, qui se transforment en animaux fantastiques ou personnages imaginaires. Selon le cas, les masques occultent presque intégralement le visage des danseuses (forme abstraite ou d’inspiration tribale)  et mettent en relief le mouvement des corps. Sur les séquences de masques les danseuses portent des costumes ajustés comme une seconde peau, inspirés des motifs de camouflage (plantes, animaux). Chaque costume et masque sont des créations réalisées et peintes à la main. Les matières sont traitées de manière plastique (tissage, tressage, peinture, superpositions) comme des sculptures en deux dimensions qui se mettent en mouvement une fois portées par les interprètes.

Les inconvénients liés à des matériaux qui ne sont pas destinés a priori à des costumes de danse (ampleur, poids…) créer des mouvements inhabituels et d’une grande force poétique.

Cie Patrick Le Doaré, Quimper, 2008.

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